Les présidents de fédération et Twitter : 7 d’entre eux nous racontent…

Publié le 12 avril 2018 à 14h03 dans Institutions

Suite à notre classement des présidents de fédération Olympique sur Twitter publié hier, nous avons voulu en savoir plus sur leur utilisation de ce réseau social. Nous remercions ainsi Jean-Pierre Siutat (Basket), Gilles Sézionale (Natation), Didier Seminet (Baseball et softball), Nicolas Hénard (Voile), Alain Bertholom (Lutte), Nicolas Belloir (Skate et Roller), Jean-Michel Cleroy (Tir à l’arc) et Pierre You (Montagne et escalade) de s’être prêtés au jeu !

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Pourquoi êtes-vous sur Twitter ?

Didier Seminet (Baseball et softbal) Car c’est l’un des réseaux sociaux les plus importants au monde, un lieu d’information et de partage utilisé par les acteurs du monde sportif ainsi que par son environnement politique, social et économique.

Nicolas Hénard (Voile) : C’est un outil intéressant pour avoir de l’information sur mes centres d’intérêt que sont la voile en particulier, et le sport en général. Il me permet également de prendre le pouls des pratiquants et des licenciés en étant en direct avec eux.

Jean-Pierre Siutat (Basket) : Il est important de relayer une information sur nos activités, je la souhaite la plus positive possible. Y être permet également une prise directe et immédiate du quotidien, accepter critiques et polémiques, cela peut nous faire avancer.

Gilles Sézionale (Natation) : La communication sur les réseaux sociaux est devenue incontournable et une grande fédération comme la FFN se doit d’être performante dans ce domaine. En tant que Président de cette institution je dois prendre la parole régulièrement sur certains sujets et Twitter s’avère être le canal idéal pour s’adresser aux acteurs de notre écosystème. Il me paraît par exemple nécessaire d’utiliser cette plateforme pour promouvoir nos activités et nos événements, encourager et féliciter publiquement nos athlètes ou encore pour remercier les professionnels et bénévoles de notre fédération pour leur professionnalisme et leur travail consciencieux. En plus d’être un espace d’expression intéressant, j’utilise Twitter, comme beaucoup d’autres, pour me tenir informé des différentes actualités sportives ou autres.

Alain Bertholom (Lutte) : Je suis dans l’air du temps ! Je me tiens au courant et j’informe de mes activités fédérales …

Pierre You (Montagne et escalade) :  Je crois nécessaire d’utiliser tous les outils numériques et cela permet une information rapide bien dans l’ai rdu temps

Nicolas Belloir (Skate et Roller) : Ma présence sur twitter est toute simple, elle me permet de partager ou relayer des informations factuelles. C’est la force de ce réseau, c’est de pouvoir partager des infos en temps réel de créer du lien avec tous sans écarter la communauté à laquelle j’appartiens : le monde du sport. Cette présence est aussi utile car je considère que nos tweets nous engagent ou donnent un éclairage à nos followers sur des sujets qui nous font réagir. Le hashtag a sans doute pour ma part contribué à renforcer ma présence sur twitter.

Jean-Michel Cleroy (Tir à l’arc) : J’y suis depuis mon élection. Je pense que c’est un moyen complémentaire de communiquer différemment par rapport à nos médias officiels. En tant qu’élu sportif on se doit de communiquer avec les nouveaux outils.

Pensez-vous indispensable d’y être ?

DS : Il est d’après moi indispensable pour le représentant officiel d’une fédération sportive d’être sur ce réseau social. Cela me permet de relayer, porter les projets de la Fédération et de ses organes déconcentrés, de suivre la vie de notre communauté – sans le filtre qui peut exister au travers d’autres modes d’interactions –  et d’échanger, au nom de l’institution que je représente, avec les acteurs du mouvement sportif.

NH : Indispensable, je ne sais pas mais en tant que président d’une institution, ça me semble une priorité d’expliquer mon action. Twitter est pour cela un bon relais. Il me permet de relayer les actions que nous mettons en place et de prendre la parole pour faire passer des messages importants, avec le rythme que je souhaite. Et puis, le nombre de caractères réduit m’oblige à être bref… Ce qui n’est pas toujours ma qualité première !

JPS : C’est tout sauf indispensable ; les réseaux sociaux, comme Twitter, sont des outils de communication au sein d’une communauté et dans un monde où la communication a pris une part (trop) importante.

GS : Il me paraît très important de saisir l’opportunité et de bénéficier de la caisse de résonance que constitue Twitter pour faire entendre ma voix et celle de la FFN. Selon moi, s’exprimer sur Twitter est une nécessité et constitue une mission à part entière dans le cadre de mes missions en tant que Président de fédération. Je ne suis pas pour autant partisan de la communication digitale « de masse ». Je privilégie la qualité et mets un point d’honneur à ce que cela soit fait correctement avec des discours pertinents.
AB : Oui, je crois qu’aujourd’hui c’est important d’être sur les réseaux sociaux.

PY : Je ne pense pas que ce soit indispensable pour ma fédération car elle l’est déjà sur le compte « officiel ». Cela peut l’être en cas de situation de crise.

NB : Oui c’est important d’y être à condition d’avoir à l’esprit que nous sommes suivis pour ce que nous représentons et par pour ce que nous sommes ! A titre personnel, et sans responsabilités, je ne serai pas sur twitter.

JMC : C’est important. Important pour être en lien avec nos licenciés et les initiés. Permettre de donner une image de proximité avec des interventions dans l’instant  d’un événement.

Suivez-vous une stratégie particulière ou twittez-vous à l’instinct ?

DS : Je ne suis pas présent sur Twitter à titre personnel mais en tant que dirigeant et me comporte en tant que tel. Je m’exprime, relaye du contenu ou interagis avec d’autres interlocuteurs au nom de la Fédération et cela nécessite une approche, une réflexion particulière. Je dois faire attention, en tant que représentant de la Fédération, à ne pas confondre le message porté par nos disciplines et mes opinions personnelles. Je ne pense pas qu’on puisse dire que tout ce que j’écris soit calculé mais l’instantanéité du réseau nous invite à être attentifs au poids des mots utilisés à ne pas réagir de manière trop rapide.

NH : Suite aux derniers événements politiques ayant impacté la fédération (rejet du budget 2018 de la FFVoile), Twitter s’est avéré utile pour expliquer ce qu’il s’était passé, partager mon ressenti, échanger avec des internautes et, bien sur, cela entre dans une stratégie de communication. Un responsable fédéral se doit de soigner sa communication sur Twitter, comme sur les autres réseaux sociaux ou les médias.

JPS : Ni stratégie ni formation. Le plaisir de relayer tout ce que nous (fédération, ligues, comités, clubs, équipes nationales, etc) pouvons vivre ou faire pour aider notre sport ; sachant que tout est loin d’être parfait.

GS : Nous avons travaillé avec le service en charge à la FFN sur une charte de communication sur les réseaux sociaux et je me dois de la respecter pour montrer l’exemple mais cela reste une démarche personnelle. En d’autres termes, je dirais que nous avons établi une ligne éditoriale relativement stricte nous permettant de suivre une stratégie de communication efficace mais que je me laisse la liberté de pouvoir twitter « à l’instinct » puisqu’il s’agit de mon compte personnel et non de celui de notre institution.

AB : Je n’ai pas de stratégie particulière mais je tweete mes infos plutôt le soir.

PY : Non, je n’ai pas de stratégie particulière en ce moment.

NB : Je n’ai pas une stratégie éditoriale, pas de community manager, je communique de manière spontanée . Seule règle que je m’impose c’est aucune information à caractère personnel.

JMC : Je suis plutôt à l’instinct.

Certains collègues présidents ou des personnalités du sport présents sur Twitter vous donnent-ils des idées sur la façon de mieux utiliser ce moyen de communication ? 

DS : J’ai, en la matière, suivi l’exemple de mon président de Fédération internationale. Sa présence sur Twitter est forte, l’une des plus importantes pour un dirigeant de fédération sportive internationale et cela lui permet de mieux porter la voix de nos disciplines dans le monde.

NH : Je suis tous les présidents de fédération présents sur twitter. Ça me permet de me tenir au courant de leur actualité et peut-etre qu’inconsciemment certains d’entre eux m’inspirent dans leur façon d’utiliser cet outil, c’est possible.

JPS : Pas spécialement ; j’aime bien, quand j’ai le temps, consulter les informations et émotions relayées par les personnes que j’apprécie., sans chercher à en retirer une meilleure utilisation du réseau.

GS : Les réseaux sociaux dans leur ensemble sont une source importante d’information et d’inspiration. Dans ce domaine, certains de mes collègues présidents sont effectivement très performants et nous montrent la voie. Maintenant il ne faut pas non plus tomber dans l’écueil d’une communication trop formatée et essayer de rester soi-même. Twitter est un outil idéal pour pouvoir interagir entre nous, nous inspirer mutuellement et faire entendre nos voix publiquement et dans certains cas de manière collective. Néanmoins, il me semble important que chacun puisse conserver sa liberté d’expression qui lui est propre.

AB : Je ne m’occupe pas de mes collègues , je fais selon mes idées et besoins !

PY :   Oui bien sûr, Jean-Pierre Suitat par exemple, mais cela demande une disponibilité accrue que je n’ai pas.

NB : Non je ne suis pas dans cette logique. En revanche, si je m’abonne à des comptes de présidents ou de personnalités politiques c’est plutôt dans une logique de veille sur des sujets d’actualité où que nous partageons et twitter est un très bel outils à condition d’utiliser les bons mots-clés…En ce moment pour ma part c’est #Paris2024, #CNDS et #gouvernancedusport…

JMC : Je suis beaucoup de mes collègues. Certains sont extrêmement présents. Je twitte en conservant mon naturel, être comme je suis au quotidien.

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