Comme vous le savez, le golf et le rugby à 7 intégreront le programme olympique en 2016 à Rio. Pour 2020, vous vous souvenez surement du psychodrame qui a concerné la lutte et sa vraie-fausse exclusion.
Désormais, on en sait un peu plus sur les autres sports qui pourraient figurer aux JO de Tokyo en 2020. En effet, le Comité d’organisation des JO de Tokyo a annoncé ce matin avoir proposé au Comité International Olympique (CIO) l’ajout de 18 épreuves supplémentaires dans cinq sports différents au programme des Jeux de la XXXIIe Olympiade, devenant ainsi le premier comité d’organisation de l’histoire à avoir l’opportunité de contribuer à la composition du programme olympique grâce à l’Agenda olympique 2020.
Les 18 épreuves proposées sont (dans l’ordre alphabétique des sports) :
Cette possibilité pour les comités d’organisations de proposer des épreuves de nouveaux sports pour leur édition des Jeux est une approche complètement inédite dans la préparation du programme olympique. Elle s’appuie sur une volonté continue de favoriser la flexibilité, l’innovation et la jeunesse.
Ce que confirme Armand de Rendinger, lobbyiste international, pour qui « le mouvement sportif international en général, et le CIO en particulier, a besoin et envie d’intégrer de nouveaux sports dit « émergents », peu encadrés comme le skateboard, pour notamment intéresser les nouvelles générations. Et augmenter les audiences TV. Par ailleurs, l’inclusion de nouveaux sports au programme des JO répond à plusieurs enjeux pour un COJO : choisir des sports locaux mais également médiatiques et modernes, comme le baseball par exemple dans le cas de Tokyo. »
Si l’escalade était choisie par le comité de candidature de Paris, ce n’est pas Pierre You, le président de la fédération française de montagne et escalade, qui en serait fâché ! Il est convaincu de l’apport de son sport : « l’escalade peut apporter de la nouveauté aux JO. C’est en effet le seul mouvement naturel du corps humain non représenté actuellement. Ceci dit il reste du chemin à parcourir, soyons humbles et continuons notre travail pour convaincre le CIO en août. »
En effet, ce n’est qu’en aout 2016 que nous saurons si les 5 sports en questions ont été retenus par le CIO.
Rien n’est fait donc mais le président de la fédération française de baseball et softball, Didier Séminet, n’en demeure pas moins enthousiaste et …soulagé ! : « Ouf ! je suis soulagé et satisfait. Depuis que Tokyo a été désignée, la communauté baseball et softball était en éveil. Nous savions qu’avec l’agenda 2020 du CIO couplé à Tokyo, nos disciplines avaient une réelle chance. Lors de mon déplacement avec Patrick KANNER (Ministre des sports) au Japon, tout semblait en très bonne voie. Thomas BACH (président du CIO), lors d’une rencontre, m’avait laissé entendre que nous étions près. Je lui avait répondu que nous étions prêts ! Je suis content pour mes collègues et amis des autres fédérations dont les sports ont été choisis. Nous voilà ainsi presque de retour dans la Famille olympique. Il ne reste plus, en dehors de la validation du CIO, qu’à qualifier la France ! Nous y travaillons. »
Le président de la fédération française de squash, Jacques Fontaine, déçu du choix de Tokyo, reste beau joueur et souhaite « bonne chance aux équipes de France des disciplines retenues qui vont avoir la chance de participer aux JO de Tokyo et d’y défendre nos couleurs ».
Quant au président de la fédération française de surf, Jean-Luc Arassus, à qui nous avons appris la nouvelle par SMS alors qu’il était en cours (il est prof d’EPS), il n’a tout simplement pas voulu nous croire ! Il nous a appelé pendant un match de handball de ses élèves pour s’en assurer de vive voix. Ému et heureux.
Décidément, tout le monde rêve des Jeux…
Laisser un commentaire