La 9° édition de la Semaine olympique et paralympique (SOP) se tiendra du 31 mars au 4 avril 2025. A cette occasion, nous rencontrons Véronique Moreira, présidente de l’Usep et vice-présidente du CNOSF en charge de l’Éducation.
Pourquoi le CNOSF a-t-il souhaité reprendre le pilotage de la Semaine olympique et paralympique après Paris 2024 ?
Avant la candidature des Jeux de Paris, le CNOSF organisait déjà la Semaine olympique et paralympique. Mais grâce à l’élan des Jeux, cet événement a pris une ampleur considérable, passant de 500 000 à plus d’un million de participants. Il était donc naturel que le CNOSF reprenne l’organisation de cet événement après 2024 pour assurer la continuité et capitaliser sur cette dynamique exceptionnelle.
Quelle est la thématique retenue pour la SOP 2025 ?
Plutôt que d’ajouter une nouvelle thématique, nous avons choisi de nous recentrer sur une idée, « cultivons le plaisir du sport ». L’objectif est double : prolonger l’élan des Jeux, la parenthèse enchantée, et surtout ancrer durablement la pratique sportive chez les jeunes. En mettant l’accent sur le plaisir, nous espérons faire de la pratique du sport un réflexe, une habitude dès le plus jeune âge. La SOP mobilise les jeunes de la maternelle à l’université pour créer un parcours de continuité ce qui favorise la collaboration entre l’ensemble des acteurs éducatifs et sportifs. Cette approche collective est essentielle pour développer durablement la place du sport dans l’éducation.
Comment maintenir l’engouement après Paris 2024 ?
A ce jour, nous comptons environ 500 000 participants pour l’édition 2025, ce qui correspond aux niveaux de participation d’avant les Jeux. Le million de jeunes mobilisés l’année dernière était exceptionnel car lié à l’accueil des Jeux olympiques et paralympiques.
Nous devons donc trouver de nouveaux leviers pour maintenir cet engouement, et le CNOSF compte s’appuyer sur trois piliers. D’abord, un lien renforcé entre les scolaires et les athlètes qui viendront échanger dans les établissements, que ce soit par vidéo ou en présentiel. Ensuite, nous donnons à toutes les classes inscrites un kit pédagogique avec des affiches, stickers, gazettes etc. Cela permet de concrétiser l’engagement dans le programme. Enfin, nous pouvons nous appuyer sur de nombreux réseaux : les fédérations scolaires (USEP, UNSS et FFSU) jouent un rôle clé, tout comme les CROS et les CDOS qui dynamisent l’événement sur le terrain.
Est-il encore possible de s’inscrire ?
Oui, les enseignants peuvent encore inscrire leurs classes et recevoir le kit de participation. L’inscription se fait via la plateforme Génération 2024, qui est le guichet unique regroupant toutes les ressources nécessaires pour organiser des activités autour de la SOP.
Un dernier message à faire passer à l’approche de la Semaine olympique et paralympique 2025 ?
Il est essentiel de rappeler que la SOP met autant en avant le paralympisme que l’olympisme. L’héritage des Jeux a permis une meilleure sensibilisation au parasport, et nous continuons à développer des actions pour faire découvrir les disciplines paralympiques aux jeunes.
La SOP est donc une formidable opportunité pour inscrire durablement le sport dans la vie de tous les jeunes. Nous espérons que cette édition 2025 permettra à encore plus d’élèves de découvrir, pratiquer et aimer le sport !
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