Le calendrier de l’Avent 23 d’Olbia-16

Publié le 16 décembre 2023 à 10h00 dans Calendrier de l'Avent 23

Nous avons proposé à différents acteurs du sport français de bien vouloir formuler un voeu pour 2024 que nous vous dévoilerons tout au long de ce mois de décembre, sous la forme d’un calendrier de l’Avent.

Nous poursuivons avec Fabien Meuris, vice-président secteur public, chez Capgimini.

La transformation digitale des trente dernières années, incarnée par l’arrivée d’Internet, l’utilisation massive de la donnée ou dernièrement l’IA générative, a profondément bouleversé le modèle économique des entreprises françaises en transformant leur manière de travailler et de communiquer vers les clients (ou usagers pour l’administration), en augmentant la productivité et en ouvrant de nouvelles perspectives de développement. La question n’est plus de savoir s’il faut mais plutôt comment s’engager dans une transformation digitale… 

Le sport français s’est saisi de ces opportunités, comme le démontre l’essor de notre sport tech et la digitalisation de la communication des clubs, amateurs ou professionnels, et de l’ensemble de la filière…

Pour autant, un rapide coup d’œil (ou un examen un peu plus approfondi dans mon cas) aux stratégies digitales du sport français, et notamment des fédérations sportives, montre qu’en dépit d’efforts réels, les grands enjeux tels que l’utilisation d’un CRM à l’état de l’art, l’usage de la donnée pour améliorer les processus et la connaissance de son métier, ou plus récemment l’IA générative, ne sont pas encore pleinement traités. 

Les raisons en sont multiples : fragmentation des acteurs, caractéristiques très « terrain » du sport, a priori éloigné des questions du virtuel, coût des investissements, insuffisante maîtrise des enjeux. 

Pour autant le risque de décrochage d’une partie du secteur est aussi réel avec une appétence forte des usagers et des évolutions rapides à venir (celle des Large Language models en cours et celle des Large Vision Model, pour produire de la vidéo). 

Mon vœu est donc que l’on puisse se pencher vers des solutions pour que le secteur soit à la pointe, avec des pistes d’échanges sur les meilleures pratiques, de mutualisation des coûts (back office commun de certains acteurs par 

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