Les freins à la pratique des Français peu ou non sportifs : des situations hétérogènes

Publié le 19 novembre 2021 à 10h00 dans Institutions, sport-santé, Communiqué de presse



Que sait-on du quart des Français peu ou pas sportifs ? Quels sont les freins à leur pratique ? L’institut national de la jeunesse et de l’éducation populaire (INJEP) rend publique, dans la collection INJEP analyses & synthèses, une étude qui pointe cinq profils types parmi les 15 ans et plus n’ayant pas ou peu pratiqué d’activité physique au cours des 12 mois précédant l’enquête. Objectif : éclairer l’action publique dans sa volonté de développer la pratique d’activités sportives de l’ensemble des Français.

Le dernier numéro d’INJEP analyses et synthèses, signé de Brice Lefèvre et Valérie Raffin, respectivement enseignant chercheur à l’université de Lyon 1 et chargée d’études à l’INJEP, restitue les premiers résultats de la grande enquête décennale menée en 2020 auprès de 12 000 personnes sur les pratiques physiques et sportives des Français.

Des freins qui se cumulent

Les 25 % des enquêtés peu et non-pratiquants, des femmes pour près des deux tiers, sont plus âgés, moins diplômés et moins favorisés socialement que la moyenne. Ils citent de nombreuses raisons les empêchant de pratiquer davantage. Bien souvent ces raisons se cumulent : deux tiers des personnes éloignées de la pratique en déclarent plusieurs.

Cinq profils-types se dégagent en fonction des freins invoqués : ceux-ci peuvent être plutôt liés à une santé fragile (26 %), à des difficultés de sociabilité (21 %), au cumul de contraintes professionnelles, scolaires et familiales (20 %), au désintérêt pour le sport (20 %), ou bien au coût et à l’inadéquation de l’offre sportive (13 %). Ce travail d’enquête permet d’éclairer les politiques publiques ciblées visant le développement du « sport-santé » et du « sport pour tous ».

Cette description des profils de non et peu pratiquants et de leurs freins à la pratique a été élaborée à partir de l’Enquête nationale sur les pratiques physiques et sportives, menée tous les dix ans par le service statistique de l’INJEP. Les principaux résultats de cette enquête seront présentés le 25 novembre lors des Rencontres de l’INJEP (cf. ci-dessous).

ÉVÉNEMENT

Les Rencontres de l’INJEP 2021 – Sports et inégalités

Les pratiques sportives au prisme de l’intégration, de la santé et de l’émancipation

Le 25 novembre, l’INJEP organise ses Rencontres biannuelles sur le thème des pratiques sportives et des inégalités qui les traversent. Cette journée se tient à la Maison du sport (Paris) en présence de Sarah El Haïry, secrétaire d’État chargée de la Jeunesse et de l’Engagement et de Roxana Maracineanu, ministre déléguée chargée des Sports.

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