Gilles Erb, le président de la Fédération français de tennis de table, inaugure notre calendrier de l’Avent. Chaque jour, jusqu’au 25 décembre prochain, retrouvez le voeu pour 2026 d’un acteur du sport français.
Je fais le voeu que 2026 invite chaque citoyen, du plus jeune au plus âgé, à pousser la porte d’un club fédéré, garant des valeurs associatives, pour vivre la fraternité, l’égalité et la liberté en actes.
Dans le tennis de table, les championnats du monde à Londres et les championnats d’Europe à Ljubljana seront l’occasion de célébrer les championnes et champions français et notamment celles et ceux qui arracheront à la concurrence une médaille. En ce sens, le sport de compétition donnera l’occasion aux passionnés de vibrer, de chanter, de rêver, de pleurer devant une mise en scène toujours plus spectaculaire de nos héros. Puissent ces émotions partagées par une couverture médiatique exceptionnelle inspirer la jeunesse et leur donner envie de bouger, de tisser des liens…
Mais le sport ne peut se réduire à cette dimension de performance. Il est plus que cela. Le sport pratiqué dans un club fédéré est un formidable vecteur de lien social, d’apprentissage de la citoyenneté, de prévention des maladies, de résilience et d’épanouissement personnel. Le sport, quand il est adapté par un éducateur, est un moyen efficace de prévenir les effets de l’inactivité physique, de former la jeunesse, d’insérer, d’inclure, et de partager. C’est pourquoi, je fais le vœu que les performances de nos championnes et nos champions braquent aussi leurs projecteurs sur l’utilité sociale du sport en racontant le sport des villes et des campagnes, une pratique physique qui soigne, qui éduque, qui éclaire, qui émancipe.
En ce sens, en 2026, je serais heureux de voir les regards se diriger aussi vers les gymnases, les clubs fédérés qui fourmillent d’initiatives citoyennes grâce à l’engagement passionné des bénévoles. Je crois aux délices d’un sport que l’on pratique pour le plaisir de vivre des émotions avec d’autres adhérents dans un lieu accueillant. Si bien que l’année à venir, j’exhorte les communicants et les dirigeants à raconter des histoires de champions et des histoires de clubs. Celle d’un enfant qui oublie son handicap lors d’une animation avec des camarades valides, celle d’un jeune qui prend confiance en lui dans un cadre bienveillant, celle d’une maman qui retrouve ses sensations physiques suite à une grossesse, celle d’une personne atteinte de la maladie de Parkinson qui partage ses émotions avec d’autres adhérents, ou encore celle d’un étudiant qui trouve un stage professionnel au sein de son association. Le club affilié est une fabrique du bonheur.
Je formule le vœu que la Fédération Française de tennis de table, 1ère fédération olympique à mission, inspire des clubs, des comités, des ligues et d’autres fédérations pour adopter cette mission dont la France a tant besoin, afin de vivre en actes la fraternité, l’égalité et la liberté.
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