Nous avons proposé à différents acteurs du sport français de bien vouloir formuler un voeu pour 2024 que nous vous dévoilerons tout au long de ce mois de décembre, sous la forme d’un calendrier de l’Avent.
Nous finissons ce calendrier de l’Avent avec…l’équipe d’Olbia Conseil et Olbia Formation !
Au printemps dernier, nous avons rencontré une centaine d’acteurs du sport pour recueillir leur témoignage sur la façon dont ils se sont saisis des Jeux pour façonner leur travail, leurs réflexions et leurs orientations, tant sur les dernières années que pour l’avenir. L’objectif : proposer, à un peu moins d’un an des Jeux, une analyse sur les transformations que les Jeux ont déjà provoquées mais également une projection sur les attentes et les perspectives anticipées par les acteurs pour l’après.
Alors même que les acteurs du secteur s’accordent sur le fait que le sport est mieux pris en compte dans les politiques publiques grâce au projecteur mis sur lui avec Paris 2024, une préoccupation est tout de même présente : au lendemain des Jeux, en septembre 2024, une grande partie des clubs sportifs ne se seraient pas en mesure d’accueillir de nouveaux licenciés. Ils évoquent deux raisons principales : le manque de créneaux et le manque d’éducateurs.
Or, c’est évidemment un sujet majeur : si les Jeux sont un succès, que la Grande cause nationale une réussite, que les pratiquants affluent dans les clubs mais ne peuvent être accueillis, pourra-t-on encore parler d’héritage ? Parmi les 21 fédérations interrogées dans le cadre de notre enquête, la plupart s’accordent sur ce point.
Pourtant, des solutions existent comme l’ouverture des gymnases des collèges/lycées, cours d’école. Il est nécessaire d’avoir tous les acteurs engagés autour de la table : collectivités, mouvement sportif, mais aussi l’Etat dont l’Education nationale, et le secteur marchand. Il n’est pas trop tard pour trouver des solutions pragmatiques de court-terme, les Jeux nous y obligent !
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