Le calendrier de l’Avent du sport #13 avec Yoann Arzur

Publié le 13 décembre 2025 à 10h10 dans Calendrier de l'Avent 2025

Yoann Arzur, DG de Playground, poursuit notre calendrier de l’Avent. Chaque jour, jusqu’au 25 décembre prochain, retrouvez le voeu pour 2026 d’un acteur du sport français.

Pour 2026, je formule un vœu simple et pourtant essentiel : que nous ne laissions pas retomber ce que Paris 2024 a réveillé en nous. Cet élan rare où le sport n’était plus seulement un programme, mais un prétexte magnifique pour se rassembler, se parler, se rencontrer, redevenir une communauté. Ces moments où la rue devenait un stade, où les inconnus vibraient ensemble, où les territoires se réappropriaient le plaisir de faire la fête grâce au sport.


Je souhaite que cette énergie ne soit pas considérée comme un parenthèse enchantée, terme souvent repris, mais comme une direction durable. Que nous continuions à créer des espaces, des évènements, des célébrations où chacun — familles, jeunes et moins jeunes, voisins, supporters, simples curieux — peut retrouver le goût d’être ensemble, sans filtre, sans écran, sans distance sociale ou symbolique.
Que le sport reste ce langage commun, universel, qui abolit les frontières et réunit les générations.
Mon vœu est que 2026 soit l’année où nous comprenons que la fête n’est pas superficielle, que l’émotion collective n’est pas accessoire, que la rencontre n’est pas un luxe. Ce sont des besoins humains fondamentaux, des leviers de cohésion et d’appartenance, des moyens puissants de retisser du lien dans une société fragmentée.
Je souhaite que nous soyons capables de recréer, de ville en ville, d’événement en événement, ces parenthèses où l’on se regarde pour de vrai, où l’on chante ensemble, où l’on partage une fierté, une victoire, une histoire. Que l’héritage de Paris 2024 soit vivant, incarné, vécu — non dans les discours, mais dans la manière dont nous choisissons de faire société.
Si 2026 peut être l’année où l’on renoue durablement, grâce au sport, avec cette joie collective, alors nous aurons préservé l’essentiel : la capacité à nous retrouver. Et peut-être même à nous redécouvrir.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *