Nous avons proposé à différents acteurs du sport français de bien vouloir formuler un voeu pour 2024 que nous vous dévoilerons tout au long de ce mois de décembre, sous la forme d’un calendrier de l’Avent.
Nous poursuivons avec Jacques D’Arrigo co-fondateur de Footbar et président de la Sportech’.
En tant que président de la Sportech, j’aurais bien sûr voulu faire un vœu pour que nous devenions un collectif qui pèse encore plus en France. En effet, la SporTech doit d’abord peser par le nombre d’entreprises innovantes qui viendront se joindre à nous, mais également par la taille de plus en plus considérable de nos locomotives. Derrière Sorare, Gymlib, Vogo, Naturall Grass, Sport Easy, Kinomap et bien d’autres, la France a besoin de succès économiques de la même ampleur pour que notre filière soit enfin prise au sérieux par les investisseurs, les élus et par le grand public.
Mais j’ai un vœu qui me tient plus à cœur. J’ai deux garçons de seize et douze ans, qui ont pris le virus du football comme leur père. Ils le pratiquent régulièrement et suivent leur progrès grâce notamment à leur capteur Footbar qui mesure leurs performances techniques et athlétiques lors de chaque match ou entraînement. Ils rêvent de continuer à vivre leur passion au quotidien, pas forcément pour devenir des joueurs professionnels. Non. Ils rêvent de partir aux Etats-Unis car ils savent que, là-bas, le sport à l’université fait partie intégrante de la formation des futurs citoyens. Alors mon vœu, c’est que la France se réveille enfin en transformant son système éducatif en profondeur pour donner au sport toute la place qu’il mérite en vue d’un meilleur épanouissement des individus. Malgré l’excellence de nos grandes écoles d’ingénieurs et de commerce par exemple, jamais aucun élève n’a eu un examen sportif pour entrer à HEC ou à Télécom Paris. C’est pourtant le cas à Harvard ou à Berkeley.
L’impulsion politique donnée par la ministre des Sports et des JOP, Amélie Oudéa-Castéra, est cruciale. L’engagement de tous les Français l’est tout autant surtout s’ils parviennent à se persuader de la pertinence et de l’acuité de ce qui pourrait devenir notre slogan : « La chaise tue. Le sport, c’est la vie ». La grande cause nationale 2024 doit permettre d’y contribuer.
L’esprit ne se développe pas complètement sans que le corps s’épanouisse, le sport sous toutes ses formes, participe de l’épanouissement dès le plus jeune âge…regardez une cours de récré de primaire…un enfant est fait pour bouger….ne perdons pas cet enfant.