Le Comité national olympique et sportif français (CNOSF) a été reçu hier soir au ministère des Sports et a pris acte des demandes et décisions formulées par la Ministre, Roxana Maracineanu, à l’issue de son entretien avec le Président de la Fédération Française des Sports de Glace, Didier Gailhaguet, ce lundi 3 février 2020.
En ce qui concerne la demande de retrait de la délégation à ladite fédération, le CNOSF prendra toutes ses responsabilités conformément aux dispositions prévues dans le code du sport.
Le CNOSF tient à faire part de son entier soutien aux victimes des actes de violences sexuelles qui ont fait l’objet de récents aveux publics. Il souhaite que l’enquête diligentée par la Ministre des Sports et confiée à l’Inspection générale puisse conduire à faire toute la lumière sur les exactions ou actes intolérables qui auraient pu être commis. La libération de la parole, qui concerne aujourd’hui de nombreux secteurs de la société, doit se poursuivre afin que la justice puisse être officiellement saisie. Si la libération de la parole n’atténuera pas les actes passés, elle doit permettre à l’avenir au monde du sport de mettre en place les outils et procédures nécessaires à la bonne information et à la sensibilisation de tous, mais également au contrôle et à l’exclusion de celles et ceux qui, par leurs actes, sont indignes des fonctions d’éducateur, d’entraîneur ou de dirigeant. Cela ne pourra se faire que par une coopération totale entre acteurs publics et associatifs dans une démarche de préservation des valeurs éducatives et sociales que le mouvement sportif a toujours mis au cœur de ses actions et qui sont fort heureusement la raison d’être de l’engagement de l’immense majorité des acteurs du mouvement sportif.
Le CNOSF participera à la convention nationale de lutte contre les violences, notamment sexuelles, dans le sport, prévue le 20 février prochain afin de présenter un plan d’actions destiné à renforcer l’information, la sensibilisation et l’accompagnement des fédérations sportives en matière de prévention et de lutte contre toute forme de violence.
J’applaudis à ces décisions en espérant que ce ne sera pas lettre morte.
Comment peut-on se demander si une enquête doit avoir lieu concernant Mr Didier Gailhaguet. Son arrogance ne l’exclut pas de ses responsabilité. J’ai trouvé plus de motivation pour accuser Monseigneur BARBARIN. Comment peut-on penser que nos jeunes athlète soient performantes quand elles sont angoissée d’aller à l’entrainement où le prédateur se cache. Assainissons l’environnement des sportifs et nous obtiendrons de meilleurs résultat.
oui et alors….
très beau communiqué de presse, mais on laisse les présidents de fédération et autres personnes responsables qui ont couverts ces faits, en place.C’est pire que dans le clergé, maintenant que les faits sont prescrits.
débarquez tout le monde, fouillez les agendas, les notes de service de l’époque, rouvrez les enquêtes classées sans suite, les langues vont se déliées et les victimes pourront témoigner et surtout se reconstruire.maintenant, il faut le FAIRE, le dire seulement ne sert à rien, tout le monde le sait depuis longtemps…