Le calendrier de l’Avent du sport #21 avec Vincent Roger

Publié le 21 décembre 2025 à 10h10 dans Calendrier de l'Avent 2025

Vincent Roger, Délégué ministériel en charge du sport-santé, poursuit notre calendrier de l’Avent. Chaque jour, jusqu’au 24 décembre prochain, retrouvez le voeu pour 2026 d’un acteur du sport français.

Plus que jamais, nous avons besoin du sport-santé !

Les Jeux Olympiques et Paralympiques de 2024 (JOP) n’ont pas été qu’une parenthèse enchantée. Ils ont été conceptualisés autour d’une idée : le sport change la vie ! Il y a, en conséquence, un héritage immatériel des JOP à faire vivre.

Dans cet esprit, le sport doit être davantage considéré comme un outil des politiques publiques. C’est le message qu’avec Amélie Oudéa-Castéra, nous avons porté durant la Grande Cause Nationale 2024, dédiée à la promotion de l’activité physique et sportive (APS). L’un des piliers de cet héritage est le sport-santé.

Selon l’OMS, être en bonne santé consiste à garantir un triple bien-être : physique, mental et social. La pratique d’une APS régulière y contribue grandement. Une somme d’études le démontre.

Face à l’explosion de la sédentarité et à la révolution du vieillissement, dont les conséquences sanitaires sont en cascade, l’utilisation de l’APS et de l’APA est indispensable pour circonscrire trois incendies déjà déclarés : le coût annuel (140 Mds€ pour la sédentarité, 24 % du PIB pour la protection sociale des seniors), l’augmentation des maladies chroniques et la hausse des multipathologies. Une approche 100 % curative ne pourra les éteindre. C’est pourquoi il faut accentuer le virage préventif pris dans notre pays depuis une décennie.

L’acte 2 de la Stratégie nationale du sport-santé (2024-2030) s’inscrit dans cette dynamique. Cette SNSS 2 se fixe cinq objectifs : renforcer l’accès à la pratique, notamment via le réseau des 560 Maisons Sport-Santé ; développer la pratique de la maternelle à l’université ; prémunir contre la perte d’autonomie ; encourager l’APS en milieu professionnel ; et reconnaître l’APA comme acte thérapeutique.

À quelques encablures de 2026, je forme deux vœux :

– Faisons du lancement du mois de l’APS, en septembre prochain, un succès ;

– Que chacun d’entre nous fasse 30 minutes d’APS chaque jour : c’est simple, ça fait du bien et ça peut tout changer !  

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