Un jour aux Jeux avec Arnaud Leroux

Publié le 24 avril 2024 à 10h00 dans Un jour aux Jeux

Arnaud Leroux, directeur marketing et communication chez Décathlon, se souvient avec beaucoup d’émotion du jour où il a été porteur de la flamme olympique…

La flamme olympique brûle encore dans mon coeur, près de 12 ans après, et elle n’est pas près de s’éteindre. 

22 juin 2012. 

Il se rapprochait, petit à petit. Il venait directement vers moi. Je ne le quittais pas des yeux. Mon coeur battait la chamade. Sur les trottoirs alentours, la foule le scrutait elle aussi. L’émotion, forte, intense, était palpable. 
Puis, un agent sécurité qui marchait à ses côtés lui a sommé de s’arrêter. Là, juste à côté de moi. C’est alors qu’il a commencé à abaisser ce qu’il tenait dans sa main et l’a dirigé vers moi. C’est à ce moment là que tout s’est embrasé. 

Il venait de me transmettre la flamme olympique ! 


J’étais à côté de Manchester. Il pleuvait (je l’ai vu sur les photos car honnêtement, je ne m’en rappelle même pas). Et à cet instant, je devenais LE relayeur de la Flamme Olympique. 

L’émotion que j’ai ressentie est indescriptible. Une fierté énorme. Cette flamme, symbole d’un esprit olympique que j’aime tant, je la tiens à bout de bras. 
L’incroyable privilège de toucher du doigt de l’olympisme … alors que je ne suis qu’un sportif très très amateur. 
Les regards de la foule braqués sur moi, les enfants qui applaudissent, la voiture de la BBC devant moi en train de diffuser le relais en direct à la TV … alors que je suis finalement un parfait inconnu.

L’espace de 300 mètres exactement, j’ai ressenti le poids de l’Histoire olympique sur mes épaules. J’ai repensé à tous ces instants qui ont gravé l’histoire du sport à jamais. J’ai remercié Coca-Cola, pour qui je travaillais à l’époque, de m’avoir permis de vivre ce rêve. J’ai savouré chaque seconde, chaque pas, chaque mètre. Je crois d’ailleurs que je n’ai jamais couru aussi lentement de ma vie !

Et puis, à mon tour, j’ai abaissé ma torche vers le prochain relayeur. Il m’attendait juste là-bas, tremblant d’émotion. Nos torches se sont touchées. La flamme a embrasé sa torche, et il est parti accomplir son relais.
L’agent de sécurité a alors éteint ma flamme. Du moins, c’est ce qu’il pensait. Car, je peux l’avouer, aujourd’hui, la flamme olympique brûle encore dans mon coeur, près de 12 ans après, et elle n’est pas près de s’éteindre. 

J’ai d’ailleurs gardé la torche, que je conserve précieusement chez moi, et qui me rappelle chaque jour que ce 22 juin 2012, j’ai eu l’honneur de porter la flamme olympique dans le cadre des Jeux Olympiques de Londres.

Un commentaire

Louvet Roland

J’ai porté la flamme olympique de 1976!!
Elle brille encore dans les yeux de celles et ceux qui la touchent lors d’activation de type Muzeo ou  » Olympiade Culturelle » en atelier ou expositions pedagogiques… on n’oublie jamais ce moment…. j’avais 11 ans en 1976… et ça m’inspire encore pour contribuer au renouvellement de ce moment… en heritage

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