Un jour aux Jeux avec Alain Mercier

Publié le 14 février 2024 à 10h00 dans Un jour aux Jeux

Pour cette nouvelle série d’articles, nous avons demandé à différentes personnalités du sport (journalistes, athlètes, dirigeants de fédération, anciens ministres, membres de cabinet ministériel, professionnels du sport…) de nous partager une anecdote, une histoire, une émotion qu’ils ont vécue à l’occasion d’une édition des Jeux Olympiques ou des Jeux Paralympiques à laquelle ils ont participé. Ainsi, jusqu’aux Jeux, nous vous en dévoilerons un chaque mercredi matin. Nous poursuivons avec Alain Mercier, rédacteur en chef de Francs Jeux, premier média francophone dédié au mouvement sportif international.

J’ai commenté la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques

« Moi, le plumitif de cœur et de métier, plus habitué à coucher les mots sur le papier qu’à les prononcer dans un micro, j’ai commenté la cérémonie d’ouverture et de clôture des Jeux olympiques. L’événement, au moins pour moi, s’est produit aux Jeux de Sydney en 2000. J’habitais alors en Australie, dans la ville olympique, une expérience d’expatriation déjà tentée quatre ans plus tôt à Atlanta.

© Getty Images

A quelques mois du début des Jeux, Canal + m’a appelé pour me demander de commenter l’ouverture aux côtés de Bruno Poulain. La chaîne cherchait un « local » pour apporter une touche australienne, évoquer la préparation, raconter les coulisses. La proposition était inattendue, mais trop séduisante pour refuser. A la veille de la cérémonie, la répétition générale dans le stade olympique, à Homebush, a servi à nous roder. Le jour J, notre duo est devenu un trio avec la présence de Stephan Caron, l’ancien nageur, sollicité comme consultant plus sportif. Longue de près de quatre heures, la cérémonie m’a semblé ne durer que le temps d’un éclair. Avec un moment entré dans l’histoire : l’allumage de la flamme par Cathy Freeman.

Après avoir défilé avec la délégation australienne, elle s’est éclipsée pour réapparaitre au centre de la scène et mettre le feu à la vasque. Sublime. Dix jours plus tard, la même Cathy Freeman a enflammé une deuxième fois le stade olympique en finale du 400 m. Le public a accompagné son tour de piste d’une holà spontanée, le public tout entier finissant debout. Presque vingt-cinq ans ont passé, j’en ai encore la chair de poule.

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