A quelques jours du salon des maires, nous avons souhaité interroger Nicolas Robin, directeur général de SMC2 sur sa vision et ses solutions pour rendre plus simples, plus ludiques et plus sécurisées la pratique sportive et les mobilités dans l’espace urbain. Passionnant !
Pouvez-vous nous présenter la société SMC2 et la façon dont vous avez historiquement travaillé le sujet des équipements sportifs ?
SMC2 est une entreprise internationale dont le siège social est en France à proximité de Lyon. En tant que concepteur et constructeur d’ouvrages aux formes simples et complexes, nous participons à la construction de territoires agréables et durables pour mieux vivre ensemble. Notre mission est de proposer un futur désirable avec des territoires plus agréables à vivre en prenant soin du vivant (la Planète et l’Homme). Nous construisons donc des ouvrages avec des éco matériaux et avec un objectif NO CO2 LOW ENERGY.
Créée en 2003, l’entreprise dispose aujourd’hui de plus de 1 000 références, partout en France mais aussi à l’international. Nos 95 collaborateurs, répartis dans plus de 6 agences régionales et 3 filiales (Allemagne, Angleterre et Amérique du Nord), nous permettent de réaliser plus de 30 millions de chiffres d’affaires.
Nous sommes aujourd’hui un acteur référent dans la construction d’espaces SPORTS & LOISIRS. En partenariat avec de nombreuses collectivités ou avec des entreprises, nous avons construit des complexes sportifs, des terrains de tennis et de padel, des préaux sportifs, des terrains de foot, des tribunes, des boulodromes, …
Vous parlez d’éco matériaux et de NO CO2 LOW ENERGY, concrètement qu’est-ce que cela signifie ?
Nos solutions sports et loisirs sont réalisées « maison » avec l’ensemble des technologies maîtrisées en interne (structure / enveloppe / numérique / énergie / végétal). Nous avons une cellule R&D de 3 personnes. Nous ne dépondons donc de personne en termes de technologies. Cela nous permet de choisir entièrement nos matériaux, en l’occurrence des matériaux biosourcés. C’est pourquoi le bois est prédominant dans toutes nos constructions.
Par ailleurs, pour atteindre l’objectif « NO C02 LOW ENERGY », nos ouvrages intègrent :
- Des couches numériques pour partager des lieux et des expériences. Plus un lieu ou un objet est partagé, plus son impact CO2 est faible.;
- Des couches énergétiques (panneaux photovoltaïques) pour produire de l’énergie renouvelable. Avec la revente de l’électricité on peut financer jusqu’à 50 % des coûts de construction ;
- Des couches végétales pour rendre les territoires plus verts et plus frais face au réchauffement climatique.
Vous parlez de l’importance de partager les lieux sportifs. Comment justement favoriser l’usage des lieux de pratique sportive sur les territoires ?
Il faut évidemment travailler l’implantation du lieu et son animation. Ce sont des évidences parfois oubliées. Mais nous sommes également convaincus qu’il faut lever deux freins à la pratique de ces lieux dits « en accès libre » :
- L’accès au matériel ;
- La possibilité de justement organiser et planifier sa pratique libre.
Concrètement, nous avons donc lancé deux projets pour répondre à ces problématiques :
- BOX UP : Les stations de casiers connectés sont une solution innovante de mise à disposition de matériel de sport et de loisirs par l’application BoxUp. L’objectif est de garantir aux populations l’accès à des équipements sportifs et ludiques variés en toute simplicité et autonomie, et gratuitement.
- FIT ARENA : Il s’agit d’organiser la pratique en accès libre grâce à un terrain de sport connecté (planning et QR code pour rentrer). Avec Fit Arena, les joueurs peuvent réserver et gérer leurs séances de sport en ligne. Ils ont ainsi la garantie de pouvoir accéder, quand ils le souhaitent, à un espace sportif de qualité adapté à leur pratique. Ils bénéficient de créneaux sportifs avec de l’animation, du coaching, de la vidéo, du scoring et du matériel sportif.
Vous travaillez aussi sur le sujet de la mobilité active et notamment des parkings à vélo. Pouvez-vous nous expliquer votre ambition avec ce nouveau projet ?
Transformer les mobilités en France et promouvoir les mobilités actives est indispensable. C’est un enjeu de cohésion territoriale, un enjeu de développement durable mais également un enjeu de santé publique.
Si la pratique du vélo en France augmente, surtout ces dernières années, il subsiste certains freins à sa généralisation. L’un de ces freins est la sécurisation du matériel, donc la lutte contre le vol. Nous pensons donc indispensable que les villes se dotent de parkings à vélo.
Concrètement, nous avons conçu des stations vélos avec intégration de points de rencontre et de végétalisation pour une ville désirable. Ce ne sont pas que des casiers mais une solution globale d’aménagement de la ville, 100 % autonome avec panneaux photovoltaïques intégrés.
Ces stations sont intégrables en ville sans fondations et donc déplaçables, transférables, pour suivre l’évolution de la ville et de son aménagement cyclable. Ces stations remplacent simplement les places de parking voitures existantes.
Vous serez présent sur le salon des Maires la semaine prochaine. Que présenterez-vous à cette occasion au public et quelles sont vos attentes autour de cet événement ?
Le salon des Maires est un rendez-vous très important pour nous. Il représente un temps de rencontre essentiel avec les collectivités, pour présenter nos produits bien sûr, mais aussi pour être à l’écoute des nouveaux besoins et donc anticiper nos futures réalisations. Nous espérons pouvoir présenter nos produits à un maximum de responsables de collectivités, mais aussi avoir des échanges riches pour stimuler notre créativité et notre volonté d’innover.
Concrètement, sur le salon, nous aurons 145 m² (stands D56 et D57), en plein cœur du Pavillon 2.2. Cela nous permettra d’exposer pour la première fois nos stations vélos mais aussi de présenter d’autres produits évoqués précédemment comme les casiers connectés et Fit Arena.
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