Le Comité International Olympique (CIO) et l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC) ont prolongé leur protocole d’accord afin de renforcer leur coopération dans le cadre de la lutte contre la corruption et la criminalité dans le sport.
Le nouvel accord, qui met plus particulièrement l’accent sur la prévention par le sport de la délinquance, de la violence et de la consommation de stupéfiants chez les jeunes, a été signé aujourd’hui à la Maison olympique à Lausanne, Suisse, par le président du CIO, Thomas Bach, et la directrice exécutive de l’ONUDC, Ghada Waly.
« Le CIO est une organisation qui repose sur des valeurs. Il est donc de notre devoir de défendre la bonne gouvernance et l’intégrité », a déclaré le président du CIO. Et de poursuivre : « Ce protocole d’accord renforcera la coopération entre le CIO et l’ONUDC. Nous travaillerons ensemble dans différents domaines, notamment le développement des compétences, les programmes de formation et les campagnes de sensibilisation qui visent à lutter contre la corruption et la criminalité dans le sport. Qui plus est, nous collaborerons à la prévention des manipulations de compétitions sportives. Grâce à cette coopération plus large, nous utiliserons également le sport comme instrument pour prévenir la délinquance, la violence et la consommation de stupéfiants chez les jeunes. »
La directrice exécutive de l’ONUDC, Ghada Waly, a confié pour sa part : « 2021 est une année charnière pour la lutte contre la corruption dans le monde ; la mobilisation internationale en faveur de la protection de l’intégrité du sport est plus forte que jamais. En application de ce nouvel accord, l’ONUDC et le CIO poursuivront sur leur lancée pour aider les pays non seulement à préserver le sport, mais aussi à tirer parti du pouvoir de ce dernier afin de renforcer la résilience des jeunes face à la criminalité et de bâtir des sociétés plus justes et plus inclusives. »
Le CIO et l’ONUDC entretiennent des relations de longue date. Les deux organisations passent régulièrement en revue l’efficacité de leurs initiatives conjointes afin de les étoffer dans le but de répondre aux nouvelles tendances et aux nouveaux besoins.
Le nouveau protocole d’accord signé aujourd’hui restera en vigueur jusque fin 2025 ; il couvre les domaines de coopération suivants :
- contribuer au développement des compétences, aux programmes de formation, aux campagnes de sensibilisation et autres activités destinés à lutter contre la corruption et la criminalité dans le sport, que ce soit au sein des organisations sportives ou dans le cadre des manipulations de compétitions, et prévenir par le sport la délinquance, la violence et la consommation de stupéfiants chez les jeunes ;
- échanger des informations et des connaissances, notamment en participant à des conférences et à des réunions organisées à intervalles réguliers, en contribuant à des travaux d’étude, à l’élaboration d’outils techniques et à la préparation de publications sur la façon de lutter contre la corruption et la criminalité dans le sport, et enfin en utilisant le sport pour prévenir la délinquance, la violence et la consommation de stupéfiants chez les jeunes ; et
- soutenir les activités visant à renforcer la contribution du sport à la réalisation des Objectifs de développement durable et mettre le sport au service du développement et de la paix à travers l’organisation de programmes conjoints, en particulier à l’occasion des Jeux Olympiques et Paralympiques ainsi que lors d’autres manifestations sportives.
Le protocole d’accord a été signé en marge de la quatrième édition du Forum international pour l’intégrité du sport (IFSI), lequel rassemble plus de 500 délégués dépêchés par le Mouvement olympique, des agences intergouvernementales, des gouvernements, des organismes de paris et d’autres secteurs.
Les quatre organisations intergouvernementales spécialisées dans la lutte contre la corruption ont également envoyé des représentants de haut rang : l’ONUDC, le Conseil de l’Europe, l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) et INTERPOL.
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