Kévin Fournier, fondateur et président de Yes Yes Padel, poursuit notre calendrier de l’Avent. Chaque jour, jusqu’au 24 décembre prochain, retrouvez le voeu pour 2026 d’un acteur du sport français.
En 2026, j’ai un vœu qui me ressemble et qui ressemble au territoire qui m’a construit : que le sport reste accessible, proche, concret et qu’il continue d’être ce lien essentiel entre les gens.
Quand on grandit ou qu’on s’engage dans un environnement rural, on comprend très vite que le sport n’est pas seulement une pratique : c’est un repère, un lieu de rencontre, parfois même un refuge. Là où les services se raréfient, le sport demeure l’un des derniers espaces où l’on se retrouve, où l’on apprend, où l’on se dépasse.
C’est aussi pour cela que je crois à la force des nouvelles pratiques, comme le padel, qui se développent aujourd’hui jusque dans nos villages. Un sport simple, intergénérationnel, convivial, qui prouve que l’innovation ne vient pas seulement des grandes métropoles. Quand un court de padel ouvre dans une commune rurale, ce n’est pas qu’un nouvel équipement : c’est une nouvelle dynamique sociale, économique, et parfois même identitaire qui s’installe.
Mais rendre le sport accessible, c’est aussi le rendre financièrement possible. Trop de familles hésitent encore à inscrire un enfant, trop de clubs renoncent à un projet par manque de moyens, trop de territoires cherchent des solutions pour maintenir des équipements de proximité.
Mon vœu pour 2026 est donc clair : que nous continuions à construire des modèles hybrides et intelligents, où acteurs publics et privés conjuguent leurs forces pour réduire les barrières plutôt que les multiplier.
Je souhaite que cette nouvelle année nous encourage à regarder loin, mais surtout à agir près de chez nous : dans les villages, les clubs de quartier, les équipements qui créent du lien, les pratiques qui rassemblent.
Que 2026 soit une année où l’on prouve, encore une fois, que le sport change tout… surtout quand on le porte ensemble.
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