Sébastien Nolésini, DG de la Fédération française de judo, poursuit notre calendrier de l’Avent. Chaque jour, jusqu’au 25 décembre prochain, retrouvez le voeu pour 2026 d’un acteur du sport français.
En 2026, je formule un vœu simple mais essentiel : que le sport devienne enfin un droit réel, garanti pour toutes et tous, et non un privilège conditionné par le lieu où l’on naît, les moyens que l’on a ou les opportunités que l’on trouve.
Dans un pays qui a célébré l’élan des Jeux, nous n’avons plus d’excuse : le sport doit être considéré comme un bien commun, un levier de santé publique, d’éducation, d’inclusion, d’émancipation. Partout, le terrain nous montre qu’il peut changer des vies : dans un dojo, une salle municipale, une cour d’école, un club associatif porté à bout de bras par des bénévoles. Mais aujourd’hui encore, trop d’enfants n’ont pas accès à un club, trop de familles doivent renoncer, trop de territoires manquent d’équipements, trop de structures survivent dans la fragilité.
Mon vœu pour 2026, c’est que nous franchissions un cap collectif :
• Que chaque enfant de France puisse pratiquer une activité sportive régulière dès son plus jeune âge.
• Que les clubs, les éducateurs, les bénévoles soient reconnus, soutenus et sécurisés.
• Que le sport soit pleinement intégré aux politiques publiques de santé, d’éducation et de cohésion sociale.
• Que personne ne soit laissé de côté : ni les filles, ni les habitants des quartiers, ni ceux des zones rurales, ni les personnes en situation de handicap.
Faire du sport un droit, ce n’est pas un slogan : c’est un projet de société. C’est choisir d’investir dans ce qui unit, ce qui protège, ce qui élève, ce qui construit le vivre ensemble.
En 2026, faisons collectivement ce choix.
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