Paris 2024 propose la création des premiers émojis des sports paralympiques à l’occasion des Jeux Paralympiques de Tokyo 2020

Publié le 31 août 2021 à 10h50 dans Communiqué de presse, Paris 2024

Les émojis sont devenus un alphabet universel, reflet de notre société. En lançant une initiative auprès du Consortium Unicode pour inclure les sports paralympiques parmi la gamme existante des émojis, Paris 2024 s’engage pour une représentation plurielle et inclusive des personnes en situation de handicap à travers le sport. Une démarche qui a le soutien du Comité International Paralympique et du Comité Paralympique et Sportif Français, ainsi que de nombreux athlètes, paralympiques et olympiques, français et internationaux.

A travers quatre émojis représentant des sports paralympiques, la para natation, le cécifoot, le tennis fauteuil et para athlétisme, Paris 2024 à l’ambition de renforcer la visibilité et la notoriété de ces disciplines dans le monde entier mais aussi de permettre aux personnes en situation de handicap de pouvoir s’identifier.

Une évolution de nos représentations du sport

Depuis plusieurs années, les émojis s’ouvrent à la diversité. Différentes teintes de peaux et de cheveux, personnes en situation de handicap… Ces icônes incontournables de notre communication quotidienne sont de plus en plus l’image de la société.

Un combat reste à mener : la représentation de la diversité dans le sport. Paris 2024 est convaincu que le sport est un formidable levier d’inclusion sociale, d’acceptation de soi et d’ouverture à la différence. Le sport n’est pas réservé à un seul standard de corps, et il y existe d’immenses champions qui sont en situation de handicap.

Une mobilisation collective 

Avec le soutien du Comité International Paralympique (IPC) et du Comité Paralympique Sportif Français (CPSF), et dans la lignée d’initiatives déjà engagées précédemment, Paris 2024 a déposé aujourd’hui auprès du Consortium Unicode sa proposition d’inclure quatre sports paralympiques parmi la gamme des émojis existante.

Une démarche cohérente avec la volonté de Paris 2024 de placer les Jeux Paralympiques au même niveau d’ambition que les Jeux Olympiques, avec notamment pour la première fois, un emblème commun pour les deux compétitions.

Les athlètes paralympiques français Marie-Amélie Le Fur (para athlétisme), Michael Jérémiasz (tennis fauteuil), Théo Curin (para natation) et Yvan Wouandji (cécifoot), la néerlandaise Marlou Van Rhijn (para athlétisme), la colombienne  Angelica Bernal (para tennis), l’ougandaise Husnah Kukundakwe (para natation), l’argentin Sylvio Velo (cécifoot) ; ou encore les athlètes olympiques français Alain Bernard (natation), Gwladys Epangue (taekwondo) et Gévrise Emane (judo) : soutiennent également cette campagne cette campagne.

« Chacun peut agir pour soutenir cette initiative, en relayant le #ParaEmojis2024 sur les réseaux sociaux. Les émojis paralympiques permettront de donner aux para sports la visibilité et la reconnaissance qu’ils méritent. Nous espérons qu’ils éveilleront les curiosités et seront une nouvelle avancée vers un changement de regard sur le handicap. » Tony Estanguet, Président de Paris 2024.

Marie-Amélie Le Fur, présidente du CPSF: «Je félicite Paris 2024 pour cette belle initiative en faveur d’une meilleure inclusion et une meilleure représentativité des personnes en situation de handicap dans la société. Les émojis sont devenus un langage universel à part entière, utilisé par des millions de personnes. »

Michael Jérémiasz : « Handicap et activité physique ne sont pas incompatibles. Nous, les sportifs en situation de handicap, aspirons à faire du sport comme tout le monde. Faire figurer les émojis des para sports serait donner une juste place à tous les hommes et toutes les femmes qui pratiquent du sport au quotidien. C’est une bonne opportunité pour continuer à banaliser la différence. J’espère que cette campagne mobilisera le plus grand nombre »

A savoir :

  • Il existe aujourd’hui près de 3000 émojis. De nouveaux émojis sont ajoutés chaque année
  • Le Consortium Unicode, organisation privée à but non lucratif, décide de l’introduction des nouveaux émojis. Elle est composée de représentants des grandes entreprises technologiques, d’ingénieurs, de linguistes, mais aussi de représentants publics. Elle se réunit quatre fois par an.

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