#Paris2024 Réaction de la FF Surf et des surfeurs au choix de Tahiti

Publié le 12 décembre 2019 à 13h57 dans Jeux olympiques

« La Fédération Française de Surf salue ce choix ambitieux. Siégeant au comité technique de la commission d’évaluation, le président, Jean-Luc Arassus, y représentait la Fédération Internationale (ISA). A ce titre, ni lui ni la Fédération Française de Surf n’a pas participé au choix du site final, prérogative de Paris 2024. 

La Fédération souhaite encore remercier les cinq candidats pour leur engagement et leur travail qui ont permis de mettre en avant la variété et la richesse du surf français, en métropole comme en outre-mer, personnalisée par la diversité des athlètes de l’équipe de France. Chacun des territoires a su mettre en avant son patrimoine et ses atouts mais le choix de la Polynésie française constitue une opportunité exceptionnelle de mettre en lumière les outre-mer qui participent au rayonnement du sport français dans le monde.

C’est une étape importante de franchie mais le travail pour construire un héritage durable de cet événement, pour tous les territoires de surf, pour tous les clubs, pour tous les pratiquants, pour tous les licenciés et futurs licenciés continue et guidera l’ensemble de la Fédération pour les cinq prochaines années. »

Michel Bourez (qualifié pour les JO 2020, originaire de Tahiti) :« Je suis très satisfait. Tahiti est le mieux placé si on veut que les gens se rappelent de l’épreuve de surf des Jeux olympiques 2024 en France. Je suis content que le CIO ait pris la décision de choisir Tahiti et la vague de Teahupo’o. Personnellement, je trouve que c’est magique. Le surf vient de Tahiti. C’est un retour aux sources. Dans les racines mêmes du surf. Je suis content. J’avais ouvert ma bouche en disant que je ferai tout pour y participer si le surf était à Tahiti en 2024 (rires). Si je veux donc terminer en beauté ma carrière, je sais qu’il me faut rester sur le world tour pendant encore 5 ans. »

Jérémy Florès (qualifié pour les JO 2020) : « Je suis très content que ce soit à Tahiti. Ça va faire rêver de voir une épreuve olympique à Tahiti. On est là sur les plus belles vagues au monde. Et puis, il y a la culture tahitienne, le public tahitien. Pour l’image de notre sport et pour le sport en lui même, Tahiti est un bon choix. Ma fille est née à Tahiti, j’ai une petite partie de mon coeur à Tahiti aussi. 
Le choix qui a dû être difficile car il y avait des candidatures exceptionnelles. Je pense que Hossegor, avec son public, était aussi le top. Il ne faut oublier ceux qui ont travaillé pour se porter candidat. 
Si j’y serai en 2024 ? J’aurais préféré que ce soit Tahiti en 2020 plutôt qu’à Tokyo (rires). Mais voilà, Tokyo c’est dans un an, Tahiti dans cinq. Cela dit, il peut se passer plein de choses. Ça aurait été ailleurs qu’à Tahiti, j’aurais dit non. Je vais voir. Je vais peut être m’accrocher pour y être. Quoi qu’il en soit, j’aimerai y participer, que ce soit en tant que surfeur, que coach, que commentateur, que consultant (rires). Ça sera une belle épreuve et je serais heureux d’en faire partie. » 
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